Malgré un coup de rabot sur certaines aides, les primo-accédants reviennent sur le marché de l’immobilier et achètent à nouveau des logements. Faisons un tour d’horizon de la situation.

57 % des emprunteurs sont des primo-accédants 

La proportion des primo-accédants avait récemment baissé. La suppression de l’APL accession avait repoussé quelques projets, nombre de jeunes couples comptant en effet sur cette aide pour acheter. Le coup de rabot sur le PTZ n’est pas non plus étranger à cette situation. En effet, selon les zones, le montant du PTZ était limité à 20 % au lieu de 40 % voire totalement supprimé. Or, un prêt sans intérêt a un impact majeur. Il permet de revoir à la baisse le prix maison individuelle total, le coût du crédit étant bien inférieur. Toutefois, les taux d’intérêt ont continué à baisser, ils sont en juillet 2018 de 1,40 % sur 15 ans, 1,60 % sur 20 ans et 1,83 % sur 25 ans. Ce contexte économique favorise les projets, les primo-accédants envisagent à nouveau un achat maison individuelle. Ils représentent ainsi 57 % des emprunteurs.

Des emprunts sur une durée inférieure 

Achat maison neuve

La baisse des taux d’intérêt a également incité à revoir la durée du prêt pour un achat maison neuve. Si certains envisagent de rembourser un crédit immobilier sur 30 ans pour s’assurer de pouvoir assumer les mensualités, d’autres préfèrent limiter le coût du crédit en empruntant moins longtemps. Car entre les intérêts et l’assurance emprunteur, un crédit immobilier long coûte cher. En avril dernier, les primo-accédants ont emprunté en moyenne 194 887 € sur 241 mois, soit environ 20 ans. Malgré la baisse des aides, il faut aujourd’hui à un emprunteur en moyenne 4,20 années de revenus pour rembourser sa maison.