Lorsque vous envisagez de faire construire votre maison, vous devez naturellement, en amont, vous poser la question de sa localisation. Voici comment prendre la bonne décision.

Lotissement, le choix du confort

Cette solution présente un avantage majeur : une procédure de lotissement a été mise en place et tout est parfaitement réglementé. Ainsi, vous êtes certain que tout a été pensé en amont de votre projet de construction de maison. Etude des sols, du plan local d’urbanisme, rien n’est laissé au hasard. De plus, en faisant construire une maison en lotissement, vous êtes certain que les terrains sont viabilisés. Cela signifie qu’ils sont raccordés aux principaux réseaux (électricité, eau, internet, tout-à-l’égout, etc.).

Naturellement, comme toute solution, celle-ci présente également des inconvénients. De fait, vous ne savez pas qui va s’installer à côté de vous. De plus, à moins de poser des claustras, le temps que les haies poussent, vous allez subir un important vis-à-vis.

Et si vous choisissiez un terrain isolé ?

Cette fois, plus de vis-à-vis, plus de maisons au style décalé par rapport à la vôtre, vous choisissez votre environnement. Cependant, ici, votre constructeur de maison individuelle va réellement devenir indispensable. De fait, il va pouvoir vous conseiller, car, cette fois, la viabilisation est à votre charge ce qui va considérablement alourdir vos démarches. De plus, prenez bien en compte le coût de ceci, cela peut coûter autour de 10 000 €.

Faire construire sur un terrain diffus ?

Cette fois, il s’agit d’un solution intermédiaire qui permet de faire construire sa maison neuve dans un environnement déjà existant. Le terrain ne sera pas viabilisé, mais vous intégrez un quartier qui vit déjà, vous pouvez l’étudier avant de vous lancer dans votre projet. Attention toutefois. La présence de voisins déjà installés augmente sensiblement le risque de recours sur votre permis de construire.

Et pourquoi pas un terrain agricole ?

Lorsque l’on pense terrain agricole, on imagine de suite un terrain sur lequel il n’est pas possible de construire une maison individuelle. Or, sachez que cela n’est pas toujours le cas.

Terrain agricole, terrain constructible : quelle différence ?

Dans l’imaginaire collectif, le terrain agricole est bien souvent non constructible. Or, c’est une erreur. Ce n’est pas la nature même du terrain qui le rend constructible ou non, ce sont les règles en vigueur et la qualité de celui-ci. Une construction maison individuelle doit se faire sur un terrain qui présente des garanties en matière de sécurité. Attention toutefois : tout le monde n’est pas autorisé à faire construire une maison neuve sur un terrain agricole.

Maison sur terrain agricole : les règles

Dès lors qu’il est établi que le terrain agricole peut accueillir une construction, il est possible de lancer celle-ci. Mais cela est défini par certaines règles. Ainsi, il n’est possible de lancer un tel projet que si vous êtes agriculteur ou que vous pouvez justifier d’une activité forestière ou pastorale.

Cette activité n’est pas obligatoirement une activité principale, la seule condition est de pouvoir démontrer l’existence réelle de celle-ci. Le point principal est le suivant : prouver que cette construction est en lien avec l’activité et qu’elle est indispensable. Par exemple, dans le cadre d’une activité pastorale, vous devez prouver que votre maison doit se situer sur ce terrain afin de surveiller votre troupeau. De plus, celle-ci servira à stocker le matériel nécessaire à votre activité.

Les démarches à réaliser

Pour faire construire sur un terrain agricole, il est conseillé de vous renseigner auprès de la commission départementale de la préservation des espaces naturels, agricoles et forestiers. Si elle donne son accord, rendez-vous en mairie pour obtenir un permis de construire.